La Fondation du doute est un lieu singulier. Ben Vautier l’imagine empli de la liberté des lieux en mouvement, animé de ce flux qu’il porte avec lui depuis cinquante ans. La Fondation du doute est ouverte à toutes les formes, à tous les possibles pourvu qu’ils nous surprennent, qu’ils nous amusent, qu’ils nous persuadent que l’art, comme le dit si justement Robert Filliou, « c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ». La vocation de la Fondation du doute est d’accueillir artistes, théoriciens, chercheurs, de créer une résidence vivante où les publics se rencontrent.
La Fondation du doute est un lieu d’apprentissage ; implantée au sein d’un pôle d’enseignement artistique, elle ouvre de nouvelles perspectives de recherches, une pédagogie de l’écoute, de l’échange, de l’action. John Cage disait qu’« il n’est pas nécessaire que tous les sons soient organisés par un auteur ou par une intention, il suffit simplement que quelqu’un les écoute ». Pour comprendre, apprenons à tout écouter.